Dans le but d’améliorer les mécanismes de défense des plantes, des scientifiques du laboratoire commun SEASIDES financé par l’ANR (Agence nationale de la recherche) en collaboration avec le centre de R&D Algaia, ont découvert une nouvelle fraction appelée LAM2 extraite de l’algue brune Laminaria hyperborea.

Publiée dans la revue Biomolecules, l’étude met en lumière les modifications de la paroi cellulaire de plants de tomates induites par LAM2, soulignant encore davantage son potentiel en tant qu’éliciteur végétal. De plus, LAM2 a présenté une amélioration significativement plus élevée de la défense des plants de tomates par rapport au standard, extrait de Laminaria digitata.

Au sein du laboratoire commun SEASIDES, les travaux ont été dirigé par le Dr. Isabelle Boulogne et le Dr. Patrice Lerouge pour les développements analytiques, tous deux travaillant au laboratoire « Glycobiologie et Matrice Extracellulaire Végétales » GlycoMEV à l’Université de Rouen Normandie et l’Institut Carnot I2C en collaboration avec le Dr. Sophie Bernard, du GlycoMEV et de la Plateforme analytique PRIMACEN ainsi que Franck Hennequart du centre de R&D Algaia.

Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives passionnantes pour exploiter le potentiel de LAM2 dans le renforcement de l’immunité des plantes.

Pour ceux qui souhaitent creuser le sujet, vous pouvez accéder à l’article en anglais ici.

A noter, le laboratoire commun SEASIDES est structuré pour proposer des prestations de screening de produits en bio-stimulation et mécanismes de défense des plantes. Pour plus d’informations sur GlycoMEV.